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Le coup de soleil (ou érythème solaire) est une réponse inflammatoire de la peau provoquée par une exposition aux rayons UVA et UVB. Elle s’accompagne de rougeurs, d’une sensation de chaleur douloureuse et de démangeaisons pouvant, dans les cas les plus sévères, provoquer des cloques. Le coup de soleil peut également laisser des cicatrices cutanées. Sa gravité varie en fonction du type de peau ou phototype, de la sensibilité individuelle aux UV, de facteurs génétiques, de la durée et fréquence d’exposition et enfin de l’intensité du rayonnement solaire.
Qui varie en fonction de l’altitude, la latitude, la saison et l’heure
Qui est dispersé par des composants atmosphériques, comme les nuages, la
brume et des particules de poussière
Sur des entités de surface et qui varie en fonction du degré de réverbération des surfaces (neige, sable, mer, herbe etc...).
On appelle le rayonnement solaire total ou global la somme des rayonnements directs, diffus et réfléchis.
Si vous constatez des maux de tête ou de la fièvre en plus de votre coup de soleil, vous souffrez peut-être d’une insolation. Dans ce cas, demandez conseil à un pharmacien ou un médecin. Les symptômes peuvent s'accentuer dans les 2 jours qui suivent le coup de soleil, mais ils s'estompent au bout de quelques jours.
La brûlure du premier degré correspond à un simple érythème : la peau est rouge, sèche et douloureuse. C’est par exemple le cas du coup de soleil superficiel sans cloques ni desquamation où seul l’épiderme est touché. La guérison complète de la brûlure du premier degré prend en moyenne une semaine et ne laissera pas de cicatrice sur la peau. Vous pouvez aider votre peau à cicatriser en l’hydratant régulièrement.
La brûlure du deuxième degré superficiel est caractérisée par l’apparition de cloques rouges remplies d’un liquide transparent immédiatement ou dans les heures suivant la brûlure. Le derme est atteint. La peau est ultra-sensible au toucher, même le contact avec les vêtements devient douloureux. La guérison nécessite 2 à 3 semaines et la brulure ne laisse pas de cicatrice cutanée. Pour faciliter la guérison, pensez à désinfecter et à hydrater votre peau.
Les cloques sont généralement percées. Sous ces cloques, le derme est décoloré, la douleur est faible car la peau est comme “anesthésiée”. Alors que dans la brûlure du deuxième degré superficiel, le derme est rouge et la sensibilité est conservée, les vaisseaux sanguins ont été détruits lors de cette brûlure. Ce type de brûlure nécessite une consultation médicale. La guérison nécessite en général 2 à 3 semaines, avec une cicatrice plus ou moins discrète.
La peau est comme cartonnée, blanche ou brunâtre, insensible, les poils sont brûlés, avec une perte de sensibilité. Le derme est atteint, parfois même l’hypoderme avec dans ces cas-là des risques d’infections. Des marques rouge vif avec œdème apparaissent entre 2 et 6 heures après l’exposition et entraînent une exfoliation importante et une pigmentation durable. Ce stade nécessite une prise en charge d'urgence le plus souvent en milieu hospitalier.
Si vous constatez des maux de tête ou de la fièvre en plus de votre coup de soleil, vous souffrez peut-être d’une insolation. Dans ce cas, demandez conseil à un pharmacien ou un médecin. Les symptômes peuvent s'accentuer dans les 2 jours qui suivent le coup de soleil, mais ils s'estompent au bout de quelques jours.
Il faut compter une semaine environ pour que le coup de soleil cicatrise avec une phase de desquamation, c’est-à-dire lorsque la peau pèle. La disparition peut-être plus longue lorsque le coup de soleil engendre des cloques et que de nombreux vaisseaux sanguins ont été détruits. La cicatrisation peut prendre alors entre deux semaines et un mois, la brûlure pouvant laisser des tâches ou cicatrices sur la peau.
Quelle que soit son intensité, un coup de soleil peut avoir des conséquences graves à long terme. La peau garde tout en mémoire, et des coups de soleil subis à répétitions risque de s’imprimer de manière définitive sur elle comme sur la pellicule d’un appareil photo, parfois jusqu’à l’irréparable. C’est pourquoi il est indispensable de choisir une protection solaire adaptée et de respecter scrupuleusement les règles d’exposition afin de prévenir les risques de cancer de la peau.
Le soleil est un facteur de vieillissement cutané accéléré au même titre que le tabac. Les UVB favorisent l’épaississement de l’épiderme tandis que les UVA détruisent le tissu conjonctif et favorisent une perte d’élasticité et la capacité d’hydratation de la peau. Les rides, poches, taches brunes de soleil sont donc tous des signes de vieillissement prématuré de la peau. Or lorsque la peau s'est épaissie, le bronzage se produit plus difficilement : les mélanocytes sont moins réactifs car ils ont aussi subi un vieillissement précoce, le coup de soleil est plus douloureux (la peau est plus sèche). C’est donc un cercle vicieux qu’il faut briser au plus vite en protégeant sa peau du soleil dès son plus jeune âge.
Un coup de soleil, c’est toujours et avant tout une agression pour la peau. La peau qui vient de subir un coup de soleil a saturé ses défenses face au soleil : il faut attendre que la rougeur ait disparu pour retourner au soleil. De même, elle est plus sensible à toutes les autres agressions (froid, vent, sel, ...) et doit donc être ménagée le temps que la rougeur disparaisse.
L’exposition trop fréquente aux UVA peut entrainer une modification irréversible du patrimoine génétique des cellules de la peau, qui, de ce fait, se multiplient à grande vitesse, provoquant une tumeur : il existe plusieurs types de cancers de la peau provoqués principalement par le soleil dont le plus adngereux est le mélanome.
On ne s’expose plus (chapeaux, lunettes et parasol obligatoires) et on applique de la crème après-solaire tous les soirs pour soulager la douleur.
Les coups de soleil sont dûs aux UVB à 80% et aux UVA à 20%.
La mélanine est un pigment qui absorbe partiellement les rayons UV. A ce titre, elle protège la peau du rayonnement solaire. C’est pour ça qu’une peau bronzée arrête mieux les UV qu’une peau blanche : il faut en moyenne 3 fois plus de rayons UV pour provoquer un coup de soleil sur une peau mate que sur une peau blanche ! Néanmoins, cette protection n'est que partielle : il existe toujours un niveau de rayonnement où la peau va brûler. C'est pourquoi il convient, même bronzé, de continuer à se protéger du rayonnement solaire.
Les brûlures au second degré déclenchent un bronzage. Mais à quel prix : cloques inesthétiques, risque de dépigmentation, douleur, vieillissement cutané précoce... En revanche, pour les brûlures au premier degré, c’est faux : en quelques heures ou quelques jours, votre peau redevient tout simplement comme avant.
En aucun cas le coup de soleil peut être considéré comme une préparation au bronzage et il ne faut plus s’exposer après en avoir subi un. S’il laisse parfois place à un bronzage après quelques jours, mais peut aussi provoquer des tâches pigmentées définitives.